Guinée : davantage de révélations sur la découverte au puits Fatala-1

Publié le vendredi 15 septembre 2017, par Rutilance.com

Le puits d’exploration Fatala-1 sur le pétrole n’a pas été aussi décevant comme annoncé, le 8 septembre, dans les premières heures après l’achèvement de son forage dans l’offshore de la Guinée.

L’analyse détaillée des données a révélé qu’il a, du moins, entrecoupé un « intervalle de 5m de sables présentant une porosité moyenne de 17% et une saturation à 61% en hydrocarbures ». L’intervalle d’hydrocarbures calculé a été identifié dans le canal du Cénomanien supérieur au-dessus de la formation essentiellement ciblée par ce puits d’exploration. Fatala-1 a atteint une profondeur totale de 5117 m, dans une zone où la profondeur d’eau est de 2897 m.

Ray Leonard, Président et CEO de Hyperdynamics Corporation, a apporté les nouvelles informations le 15 septembre, à la suite de l’analyse détaillée réalisée au cours de ces derniers jours sur les données recueillies dans le puits. « Une légère augmentation de gaz a été également observée lors de la pénétration de cette intervalle », a-t-il ajouté, appuyant que eSeis, expert-conseil indépendant en géophysique et en pétro-physique, souscrit à ces découvertes. Et, Ray Leonard de souligner : « Ces résultats sont des calculs techniques. L’épaisseur, la porosité et la saturation caractéristiques de cette zone ne font pas du puits Fatala-1 un projet exploitable au point de vue commerciale, mais nous estimons qu’il pourrait être un signe encourageant sur le potentiel en hydrocarbures du plateau continental au large de la Guinée  ».

Le pétro-gazier émergent Hyperdynamics Corporation, basé à Houston au Texas, évolue dans une joint-venture 50/50 avec la compagnie nigériane Sapetro sur ce projet dans une zone de contrat de partage de production de 5000 km2 au large de la Guinée. Le puits Fatala-1 avait ciblé principalement un vaste prospect de turbidite situé dans une marge de transformation qui renfermerait 647 millions de barils de pétrole. L’estimation des ressources prospectives récupérables P50 a été fondée sur le rapport 2016 de la société de conseil pétro-gazier Netherland Sewell.

Une évaluation de tous les prospects et leads dans la concession de 5000 km2 avait conclu à l’existence d’un potentiel de ressources prospectives de 4,8 milliards de barils de ressources d’hydrocarbures récupérables. Les prospects seuls renfermeraient, avait-on dit, plus de 2 milliards de barils de ressources récupérables, avec une probabilité de réussite de plus de 20%. (Par Olivier T)