Publié le mardi 5 septembre 2017, par Rutilance.com
Le major De Beers Group, avec de solides actifs sur le diamant en Afrique dans son portefeuille global, a réalisé un chiffre d’affaires de 505 millions $ au 7e cycle de vente de diamants bruts de l’année. La performance a été dévoilée le 5 septembre et représente une baisse sensible, comparée au résultat de 576 millions $ au 6e cycle 2017 et à 639 millions $ au 7e cycle de l’année 2016. Cela n’est pas une surprise pour l’administration du groupe diamantifère.
« Comme on pouvait s’y attendre, les ventes des diamants bruts ont été quelque peu plus faibles au 7e cycle de l’année en raison de Diwali ( la grande fête indienne, NDLR) qui s’est tenue plus tôt en 2017 entrainant l’expression de la demande intermédiaire en avance dans le 6e Cycle de vente », a commenté Bruce Cleaver, CEO du Group. Et d’ajouter : « Les entreprises dans le segment intermédiaire de l’industrie du diamant ont une approche vigilante au fur et à mesure que l’attention se tourne maintenant vers le salon des bijoux et des gemmes de Hong-Kong prévu en mi-septembre ».
C’est à un moment où, constate-t-on, le groupe diamantifère a dévoilé son intention de faire ses plus grands investissements depuis 2008, soit plus de 140 millions $, dans le marketing en 2017. L’essentiel des investissements sera consacré aux Etats-Unis, à la Chine et à l’Inde. Ce qui lui permettrait d’attirer davantage de demandes pour les bijoux en diamant sur les principaux marchés à l’échelle mondiale.
Fondé en 1888, De Beers Group est détenu à 15% par l’Etat du Botswana et à 85% par le groupe Anglo American qui est propriétaire d’un robuste portefeuille global diversifié dans le secteur minier. Dans son portefeuille global, le groupe compte d’importantes mines de diamant au Botswana, en Afrique du sud, au Canada et en Namibie, seul pays africain où il mène une offensive dans l’industrie du diamant marin.